Nous sommes témoins aujourd’hui d’une dégradation de la situation en Syrie (nouvelobs.com, 26/05/2012) et en Iran (lepoint.fr, 25/05/2012) et nous sentons l’arrivée d’une intervention militaire de l’OTAN. En même temps, nous sommes aussi témoins d’une crise financière sans précédent en Europe (liberation.fr, 25/05/2012) qui met en danger l’économie des États-Unis (entre autres) qui se trouve déjà dans une situation critique. Pouvons-nous faire un lien entre la crise financière qui s’approche à toute allure et les mauvaises nouvelles qui arrivent un peu par tous sur la Syrie et l’Iran?

Une chose est sûre, la guerre présente certains avantages d’un point de vue économique. Si scandaleux que ça puisse paraître, c’est la triste vérité.

La guerre a besoin d’armes et la vente des armes rapporte. En termes d’exportations d’armes (ou pourquoi ne pas dire « vente d’armes »?) la France avec 7,7 % de parts de marché se situe en quatrième position après les États-Unis (52,3 %), la Russie (8,2 %) et le Royaume-Uni (13,7 %). En voyant ces statistiques, nous pouvons commencer à avoir certains doutes sur les véritables raisons pour lesquels les États-Unis, seuls ou avec l’aide de l’OTAN ou encore sous la forme de l’ONU, jouent le rôle du justicier de notre planète.

La guerre ouvre les portes à des ressources naturelles que nous ne possédons pas. La guerre de golfe a ouvert en grand les portes (déjà ouvertes) aux États-Unis et ça leur a permis d’installer des bases militaires à des points stratégiques pour maintenir en sécurité leur accès au petrol de l’Arabie Saoudite et du Koweït. L’intervention militaire contre Mouammar Kadhafi a couté aux Libyens 50 ans de leur pétrole. Les pipelines afghans ne sont qu’un pas dans le jeu politique des États-Unis vers une influence dominante dans les républiques soviétiques d’antan, riches en pétrole et gaz. Il est impossible de ne pas faire le lien également entre les reserves de petrol irakien et la guerre contre Saddam Hussein en 2003.

Les médias de masses sont les grands complices de ces guerres car ils sont majoritairement financés en partie par l’industrie de l’armement ou des personnes qui sont en étroite collaboration avec le commerce des armes. Toujours avant une intervention des États-Unis, de l’OTAN ou de l’ONU, une sorte de propagande se met en place pour influencer l’opinion public et justifier la guerre et les médias de masse jouent un rôle primordial dans cette mise enscène. Les termes « mort des enfants », « mort de civils innocents », « oppression du peuple », « violences sans précédant », « armes de destruction massive » etc sont utilisés pour choquer et rendre la guerre légitime aux yeux du public. Voici quelques exemples:

En ce qui concerne le 11 septembre et la guerre en Afghanistan, nous abordons le sujet diffament car nous frôlons   « le conspirationnisme » avec notre article. Cette vidéo exprime bien notre point de vue sur ces événements tragiques qui ont couté la vie à environ 3000 civiles américains et environ 300 000 civiles afghanes et irakiens dans la guerre contre le terrorisme qui a vu le jour après ces tristement célèbres attentats.

Personne ne souhaite la guerre. Comment arrivons-nous alors à se trouver dans une situation ou nos amis, nos frères, nos compagnons ou nos enfants se trouvent avec une arme dans la main face à des parfaits inconnus, amis, frères, compagnons ou enfants de quelqu’un d’autre? Comme disait Paul Valéry, « Les guerres, ce sont des gens qui ne se connaissent pas et qui s’entretuent parce que d’autres gens qui se connaissent très bien ne parviennent pas à se mettre d’accord. » Quelle sera votre position si vous entendez qu’une intervention militaire en Syrie ou en Iran aura lieu? Allez vous croire encore leurs fausses vérités manipulatrices qui finiront par être démasquées tôt où tard? Nous vous recommandons simplement d’être prudents et ne pas croire tout et n’importe quoi car l’histoire a donné souvent tort à ceux qui ont cru « la version officielle »…

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