Ce post me vient à l’esprit après la discussion que j’ai eue avec l’un de mes amis. Nous nous rapprochons de plus en plus du choix fatidique. Cette année pourrait être celle de ce choix, étant donné l’urgence de la crise et l’absence de solutions que l’on devrait mettre en œuvre pour y remédier. Plus on attend, plus ce choix est repoussé et plus les chances que cela se passe de manière pacifique nous filent sous le nez.

La vie est faite de choix. Bien sur, tout le monde le sait. Mais il y a bien des choix futiles, qui ne changent rien au monde dans lequel je vis. Par exemple ; « Ce soir, je vais au cinéma ou je lis un livre ? » Ceci est un choix en tant qu’être économique – Cours d’économie politique ULB. Il y a aussi des choix importants, qui influent déjà beaucoup plus sur mon environnement et la vie des autres personnes. Par exemple ; « J’achète une voiture ou je me débrouille sans ? ». La voiture occupe une place monstre sur l’espace publique, pollue, coute cher, consomme ce que l’on vole désormais en Libye, ne rapporte rien aux populations chez qui l’on s’approvisionne, s’avère moins séduisante en heure de pointe à Paris, engraisse les poches des politiciens par la levée de taxes innombrables, est facteur de stress et de soucis financiers. J’entends déjà les énervés grommeler qu’ils sont fiers d’être motorisés, que c’est un but en soi, que c’est leur indépendance, etc. Je m’en balance, je ne me prononce pas ici sur le pour, le contre. Ce sont des faits.

Maintenant que vous comprenez la différence entre ces deux types de choix, laissez-moi vous parler d’un autre choix. Un choix plus rare, plus singulier. On espère qu’il ne frappera jamais à notre porte, sans certitude. Ce choix peut prendre plusieurs visages mais nous mène vers deux extrêmes en fonction du chemin que l’on décidera d’emprunter. Ce choix, vous en entendrez parler de plus en plus, vous y serez de plus en plus confronté, vous le ressentirez comme pris dans une tenaille qui, de jours en jours, vous poussera à vous débattre. En vain.

Forcément, un choix mène vers deux ou plusieurs chemins. Le « A », le « B », le « C ». Le « bon », le « moyen », le « mauvais ». Le « vrai », le « mitigé », le « faux ». Le choix, c’est la liberté, la faculté de choisir parmi plusieurs options. Ici, pour ce troisième type de choix, il n’y en a pas plusieurs. Il n’y en a que deux. Les deux destinations sont totalement, diamétralement opposées aux extrêmes. La première destination, que j’appelle l’alternative, vous semblera à première vue rédhibitoire, repoussante, nulle, pas dans l’ère du temps, rétrograde, dépassée mais en réalité elle sera juste, éthique, naturelle, honnête, saine et victorieuse. La seconde, que j’appelle la norme, vous aura séduit, promis de belles choses, conforté dans vos idées, suivis à l’aide de votre technologie, maintenu dans la même direction mais en réalité elle vous décevra, démoralisera, anéantira, détruira à jamais. La première destination est celle du changement, la seconde de l’effondrement. D’ailleurs, ne serait-ce pas ce dont nous entendons parler tous les jours ? L’effondrement de l’euro, de nos valeurs, du social, de l’économie globale, des marchés, de la salubrité, de la couche d’ozone, des relations internationales, du niveau d’intelligence de nos programmes télévisuels, de l’éducation, des twin towers ??? Lol. Un peu d’humour aussi, ça ne fait pas de mal.

Ce choix vous y êtes confrontés aujourd’hui. L’alternative nécessite une privation, un changement de paradigme, une prise de conscience, le retour de l’ouverture vers l’autre, du partage, de la justice, de la paix. Certains aspects vous apparaissent légitimes ou naturels mais observez votre comportement et ses conséquences, observez votre monde et cela saute aux yeux. Où sont le changement, le partage, la justice et la paix ? Au Groenland ? Ok, je prépare mes moufles et j’m’y rends. La « norme » voudra que vous ne changiez pas, profitiez d’un maximum de confort, visiez la lune pour réalisez vos rêves matériels les plus fous, sacrifiez les autres, soyez individualiste, renfermé, soutenant votre propre idée de la justice et des droits de l’homme (blanc, bien entendu).

Je le répète, ce choix, vous devriez le faire aujourd’hui. Ou le plus vite possible à vrai dire. Pourquoi ? Et bien parce que, plus vous attendez, moins il sera évident, plus il vous semblera difficile de faire le bon, moins de chance vous aurez de choisir l’alternative. Bientôt, vous n’aurez plus le choix. Les pauvres américains en sont déjà victimes. Sachez que votre liberté ne tient qu’en quelques lignes posées sur un bout de papier appelé « CONSTITUTION » et votre sécurité ne tient qu’en l’atmosphère qui règne dans votre milieu. Récemment, le grand Obama, connu pour son « Yes, we can… (fuck you in a few months) », a voté une loi pour changer les différents amendements, piliers des libertés civiles du pays de l’oncle Sam. En résumé, quiconque n’étant pas conforme à la NORME (destination numéro 2) peut être accusé/considéré de terroriste et détenu sans provision pour une période indéterminée. Comprenez : Quiconque n’agit pas comme nous l’entendons, choisi l’alternative est un terroriste. Alors, Obama, vient me chercher parce dans ma tête, je suis un foutu terroriste mec ! Ooooh mais en plus il sait ce qu’il fait, c’est ça qui est effrayant. Parce que bien longtemps avant qu’il ne soit président et qu’il ne gagne ce joyeux prix nobel qui ne rime définitivement à rien, il était professeur de droit constitutionnel. On pourra vous arrêter parce que, énervé de vous rendre compte (enfin !) que l’on vous prend pour un con, vous irez manifester avec vigueur car c’est tout ce qu’il vous restera pour vous faire entendre. « Soldat ! Gazez moi ce monsieur et cette jeune dame, ils bougeottent un peu trop. Allez, emmener moi tout ça au cachot ». Hé ho ! Ce n’est pas de la fiction. Ça se passe pour l’instant. Chez nous aussi, ne t’inquiète pas.

Il n’y a aucune différence entre vous et moi si ce n’est que j’ai plus ou moins compris le monde dans lequel je vis (et le comprends mieux de jour en jour), que je le lis de manière différente, que je vise l’essentiel, que je ne vois plus mon nombril, mon intérêt personnel avant celui de la collectivité. Est-ce mal ? N’est-ce pas l’alternative justement ? Pourquoi ça ne fait rien aux gens ou même rire les gens de voir ce monde dépérir, de nous voir sombrer dans l’anarchie, de laisser la peur vous envahir ? Tu penses que ce que tu possèdes n’est pas éphémère ? Laisse ta « démocratie » relever le challenge. Tu as peur qu’on te prenne tes biens, ta voiture, ta maison ? Tu penses que seuls les méchants immigrés des cités le font ? Mais SIX MILLIONS de maisons ont été saisies par les banques aux USA depuis les débuts de la crise, abandonnant à la rue des dizaines de millions de personnes. Vive notre mère patrie pourfendeuse de liberté, égalité, précarité. Celui qui connait une cité en France où les jeunes ont déjà réalisé une saisie immobilière, un braquage, un homejacking d’une telle ampleur souffre de mythomanie psycho-mediatico-fabulatrice. En tout cas, nos frères et sœurs américains souffrent déjà pendant que vous rêvez encore d’aller faire un séjour weekend shopping à New York pendant les soldes (MDP). Sidérant. Tout comme nos amis grecs, ils souffrent. Vous, vous souffrirez demain vous aussi, si vous ne faites pas le bon choix. Continue à vivre par procuration sans te poser de questions et perd espoir ou prend toi en main, commence à réagir, prend conscience et garde espoir.

Je ne suis pas un donneur de leçons, loin de là. J’ai déjà assez de travail à faire sur moi-même. J’écris ce que je pense parce que j’aime ça. C’est aussi parce que je vous aime. Le cas contraire serait d’être égoïste, ne penser qu’à moi, mon intérêt et me taire. Une chose est sûre, c’est que je ne le fais pas pour vous faire rire, vous divertir mais pour vous faire réfléchir, un exercice en voie d’extinction comme pas mal d’autres espèces à l’heure actuelle. Je le fais car je pense qu’il s’agit de la vérité. Ce choix, tu y seras forcément confronté de plus en plus férocement. Il y a un point de non retour, et nous l’avons franchi. Quand le compte à rebours sera arrivé à termes, vous n’aurez plus le choix. Vous serez tacitement intégré à la norme et n’en serez même pas conscients. L’homme qui gouverne en 2012 ne t’aura pas prévenu, moi je l’aurai fait. Alors, la norme ou l’alternative ?

Peace.

L’écrit vain.

Nb : Le chemin de l’alternative est unique mais les alternatives sont nombreuses. Ne pas confondre la fin et les moyens. Ce choix n’est pas une utopie mais une nécessité.

 

Citations :

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » [Albert Einstein.]

 

« Nul n’est plus désespérément esclave que ceux faussement convaincu d’être libre »

[Johann Wolfgang Von Goethe]

 

« Nous sommes tous tellement pervertis par une éducation qui, dès le bas-âge cherche à tuer en nous l’esprit de révolte et développe celui de soumission à l’autorité ; nous sommes tellement pervertis par cette existence sous la férule de la loi qui régente tout: notre naissance, notre éducation, notre développement, notre amour, nos amitiés, que, si cela continue, nous perdrons toute initiative, toute habitude de raisonner par nous-mêmes. » [Kropotline, 1892.]

 

« L’homme raisonnable s’adapte au monde ; l’homme déraisonnable s’obstine à essayer d’adapter le monde à lui-même. Tout progrès dépend donc de l’homme déraisonnable.  » [George Bernard Shaw]

 

« La véritable paix n’est pas simplement l’absence de tensions. C’est la présence de justice » [Martin Luther King]

 

« Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons. »

[Martin Luther King.]

 

Constat n°1 : L’homme qui gouverne… en 2012 (de « L’écrit vain », 1 sur 5)

Constat n°2 : La Domination du Bouclier Rouge (de « L’écrit vain », 2 sur 5)

Constat n°3 : L’ampleur du mensonge (de « L’écrit vain », 3 sur 5)

Constat n°4 : L’hypersexualisation de notre société (de « L’écrit vain », 4 sur 5)

 

 

 

 

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