Un document secret révèle les premiers pas d’un projet vers une union bancaire (à travers les eurobonds) et une union politique (modifications du traité de l’UE dans le 10 ans à venir).
» Ce texte s’adresse aux seuls diplomates et représentants officiels qui participeront au conseil européen de Bruxelles le 28 et 29 Juin.
La majorité de ce texte parle des « project bonds » (forme plus douce d’eurobonds) et d’autres projets, plus petits, qui conduirait comme le clame haut et fort François Hollande, vers un pacte de croissance de 120 milliards d’euros.
Les premiers pas de cette fameuse union bancaire et politique ne seront pas abordés au prochain conseil européen car le sujet est estimé trop sensible pour le moment… »
Source : The Telegraph
Voici en quoi consiste donc la politique d’aujourd’hui. Nos représentants ne sont pas la pour trouver des solutions à nos problèmes. Ils passent leur temps à chercher un moyen pour nous faire passer la pilule. L’avenir de l’Europe est déjà écrite, comme souligne l’article de « The Telegraph », dans une série de documents secrets (non-papers) .
Nous avons élu un « conseiller bancaire » et nous pouvons déjà le constater dans les premières visions du « changement ». Voici quelques extraits de ces visions politiques de l’avenir.
Les « oublis » de François Hollande (La Tribune )
« Vendredi dernier, cette dernière avait tapé du point sur la table en rejetant « les solutions faciles comme les euro-obligations » et en fustigeant la « médiocrité » de ceux qui recommandaient cette mutualisation. Le nouveau président français a pris acte de cette leçon. Il a donc oublié cette promesse de mutualisation de la dette que, voici encore un mois, il portait fièrement en demandant à Angela Merkel « de lever son veto » sur les euro-obligations. Il l’a oublié comme il a oublié son idée de remodeler la BCE sur le modèle de la Fed, véritable casus belli pour Berlin. Comme il a oublié la renégociation du pacte budgétaire pour y insérer un « volet croissance », réduit désormais à des mesurettes ponctuelles dont nul ne peut sérieusement croire qu’elles auront un impact quelconque sur la conjoncture européenne et encore moins française. »
Dépenses de l’État : coupes drastiques en préparation (Le Figaro)
« Pendant cinq ans, la gauche a accusé Nicolas Sarkozy de casser le service public, à coup de suppressions de postes, de fermetures de petits tribunaux et autres services locaux. Mais pour tenir ses objectifs de baisse de déficits publics, le gouvernement Ayrault s’apprête à mener une politique tout aussi sévère. »
Souvenez vous de ce que François Mitterrand disait peu de temps avant de mourrir, « Après moi, il n’y aura plus que des avocats et des financiers« .