La dette publique monopolise les médias en ce moment mais à aucun moment ils ne prennent la peine de nous expliquer de quoi il s’agit en détail. »Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’ il y aurait une révolution avant demain matin » disait au début du dernier siècle Henry Ford. Mais pourquoi ce système économique est si mystérieux ? Pourquoi faisons nous de moins en moins confiance aux médias sur le sujet ? Pourquoi cherche-t-on à nous présenter la dette publique comme une réalité unique ? Il suffit de regarder dans notre dossier économie pour se rendre vite compte que tout n’est pas si simple. Il y a plusieurs points, couverts de mystère jusqu’à présent, qui commencent à être éclairés grâce à internet. La peur de Henry Ford se confirme car un peu partout dans le monde, un mouvement de rébellion est en marche. Ce mouvement, qui date de quelques mois, est en train de se propager partout dans le monde. Le mouvement des indignés partout dans le monde est appelé aujourd’hui « Occupy Wall Street », « Occupy Spain », « Occupy Athens »… ou en France,  « Occupy France », ou « Occupy Défense » ou encore « les indignés », et ses partisans manifestent principalement à la Défense dans la banlieue parisienne. 

  Ce mouvement, malgré son ampleur, n’est presque jamais couvert par les médias. Que se passe-t-il ? Ces journalistes qui prennent un évènement sans importance et le transforment en l’évènement de l’année, parfois en se basant sur de simples hypothèses non vérifiables, juste pour concurrencer leur collègues et augmenter leur Audimat, ne sont-ils pas intéressés par cet évènement unique mondial ? Pourtant il y a de quoi écrire des centaines d’articles, une évolution quotidienne, largement de quoi écrire sur la violence gratuite des forces de l’ordre et un gros nombre de scandales dénoncés impliquant d’importants personnages de la scène politique et économique mondiale. Pourquoi cette simple ignorance ? N’ont ils plus d’encre à faire couler ? Le livre de Thierry Meyssan en 2002 dénonçant les incohérences des évènements du 11 Septembre 2001 à participé, sans le vouloir, à démontrer au grand public que les médias sont libres, mais pas trop… Des journalistes ont été licenciés simplement parce qu’ils ont posé quelques questions. N’est-ce pas le travail du journaliste de poser des questions ? Ne pas débattre librement ce sujet en public représente un risque réel. Il faut faire connaitre le point de vue des manifestants, ce qui protégera le détournement de ce mouvement par un partie politique en préparation de sa campagne électorale 2012 ou pire encore. Il ne faut pas oublier que des rebellions  similaires dans le passé ont été utilisées pour remplacer un système politique par un autre, et ces rebellions étaient tout sauf impulsives et spontanées. 

 Certes, il y a de quoi s’indigner si on se renseigne un peu plus sur le fonctionnement économique mais en ce qui nous concerne, nous avons un doute sur ce mouvement « Occupy the World ». Ses origines, ses moyens, sa vitesse de croissance et plein d’autres points nous poussent à nous poser des questions et bien entendu, toujours comparer avec l’histoire permet de mieux analyser la situation. On ne cherche en aucun cas à discréditer ce mouvement qui défend simplement l’intérêt public en théorie, on cherche simplement à clarifier le mystère de ce mouvement mal transmis par les médias, mal compris par le grand public et combattu par les forces de l’ordre. Si les journalistes ne font pas leur travail en n’allant pas interviewer les manifestants, les forces de l’ordre ou les personnes concernées pour nous présenter tous les points de vues et nous permettre de former notre opinion, ce sont des gens comme nous qui seront obligés de le faire à travers internet, le seul moyen d’information libre… pour l’instant!

Ici vous trouverez une playlist de vidéos qui vous éclaireront un peu plus sur le sujet « Occupy the World » ou « les indignées du monde », et si vous trouvez des vidéos expliquant les raisons de cette indignation de la population mondiale, n’hésitez pas à nous les proposer.