La police grecque menace de réclamer un mandat d’arrêt concernant les représentants de l’UE estimant qu’ils sont à la base de la destruction de la démocratie et de la mise à mort progressive de leur nation. Dans un communiqué, ils précisent que ces derniers, refusent de se retrouver face au peuple grec qui manifeste contre eux. Ils ajoutent:

« Nous vous avons prévenus que nous refusons de faire face à nos parents, nos frères, nos enfants ni à aucun autre civile qui manifeste et qui exige un changement politique« .

Extrait du courrier original de la police grecque:

Vers les representants:  Servaas Deroose, Paul Thomsen, Klaus Masuch

Messieurs,

Le conseil général réunissant tous les représentants syndicaux du pays, qui a eu lieu hier, le 08/02/2012 et aujourd’hui, le 09/02/2012, a décidé à l’unanimité de vous contacter et vous donner les points suivants:

Pendant deux ans, la Fédération nationale des agents de police, vous a averti que votre politique, dictée et imposée avec la technique du « pistolet sur la tempe », détruit notre cohésion sociale et supprime l’espoir d’amélioration de l’économie grecque. De plus, nous avons exprimé notre opposition auprès du parlement européen et des ambassades de l’Allemagne et de la France, concernant les mesures proposées par ces derniers. Nous estimons ces mesures insultantes pour la dignité et la sensibilité démocratique de notre peuple. 

Nous vous avons prévenus que nous refusons de faire face à nos parents, nos frères, nos enfants ni à aucun autre civile qui manifeste et qui exige un changement politique. Nous demandons tous des programmes politiques  qui protègent les intérêts des travailleurs et chacun d’entre nous qui vivent maintenant sous le seuil de pauvreté. Les intérêts des créanciers de prêts usuraires et les capitalistes qui convoitent la richesse nationale, ne peut en aucun cas être mis en priorité sur les besoins fondamentaux de notre peuple. En outre, la priorité de la survie des citoyens d’une nation, est une priorité non seulement dans la politique intérieure mais aussi pour la communauté internationale. Par ailleurs, nous ne sommes ni nous, ni la majorité des gens, responsables de cette crise.

Nous trouvons encore une fois que vous continuez les mêmes politiques destructrices pour nous tous et nous tenons à affirmer catégoriquement que en aucun cas, nous n’allons pas accepter d’être mis face à nos frères et s’entre tuer… »

Source: Anemologio, e-Magazino.gr

 

Complément: article

Nous nous excusons de la qualité de la traduction. Le document est rempli de termes techniques difficiles à traduire. Merci de votre compréhension.

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