Nos sources viennent des médias grecs et de nos contacts sur place. Nous traduisons tout en direct après avoir fait le tri entre rumeurs et faits.
En peu de mots, les conclusions de ce 12/02/2012 en Grèce
– Les nouveaux plans de restrictions budgétaires ont été votés.
– Le peuple grec, agenouillé et désespéré, conteste cette décision plus que jamais.
– Les économies les plus fortes de la zone euro s’accordent à dire que ces mesures de restrictions ne suffiront pas et l’Allemagne a haussé le ton dès ce matin et précise qu’il est temps d’agir. « La Grèce doit quitter l’euro » disent certains spécialistes.
– Les rumeurs de la présence de forces de l’ordre étrangères se sont confirmées à travers tous les médias grecs durant cette nuit.
– Des « casseurs » ont été observés plusieurs fois, se comporter d’une manière étrange et plusieurs photos et vidéos circulent sur le net, montrant des « casseurs » et des policiers en train de discuter. Cette technique n’est pas nouvelle pour la police grecque.
– Des nouvelles manifestations massives sont prévues. Le peuple demande la démission du gouvernement. Les élections auront lieu en avril, mais le peuple demande des élections anticipées.
– La bourse à Athènes réagit positivement (+ 5,25% à 14h20)
02:50 : Retour à Athènes, plusieurs manifestants rapportent avoir entendu des policiers communiquer entre eux en anglais, ce qui vient confirmer les doutes que nous avions à ce sujet. Source : Stop Cartel TV
01:40 : Il semblerait que le peuple soit enragé suite à la décision du parlement et les faces à faces avec les forces de l’ordre deviennent de plus en plus violents. Les manifestants ne sont pas prêts d’abandonner et se dirigent à présent vers le parlement.
01:20 : Christos Papoutsis a annoncé peu après minuit qu’une quarantaines de feux ont été déclarés à Athènes. « Pensez-vous que 40 incendies peuvent arriver par hasard ? » a-t-il précisé en sous-entendant que les manifestants ne seraient pas responsables des incendies.
01:10 : L’ancien maire d’Athènes, Nikitas Kaklamanis, a déclaré que le gouvernement devrait envisager la possibilité de déclarer Athènes en état d’urgence.
01:00 : Environs 80 civiles et 50 policiers blessés légers sont à déplorer jusqu’à présent. Plus d’une vingtaine de banques sont actuellement en feu dans le centre d’Athènes, Emboriki Bank, Alpha Bank, Ethniki Bank. 15 Personnes sont pris en otage dans la mairie d’Athènes, les forces de l’ordre sont actuellement sur place, plusieurs arrestations ont eux lieu. Des affrontements entre la police et les certains manifestant en colère ont lieux en plusieurs endroits d’Athènes. Source : in.gr
00:55 : Les manifestants ont tentés d’occuper les bâtiments de la mairie d’Athènes. Les banques sembles êtres les cibles principales casseurs.
21:45 : Une 10aine de bâtiments dont 2 grands cinémas et une partie d un bâtiment de SKAÏ TV sont en flammes. Plusieurs 10aines de blessés sont transférés aux urgences. Certains manifestants sont piétinés suite à un mouvement de panique.
21:40 : « Nous ne pouvons prendre une décision sous les menaces européennes. Nous ne pouvons pas prendre en 1h, une décision qui va déterminer le futur du pays, pas dans ces conditions » a-t-il précisé avant de quitter le parlement. »
21:30 : Les parlementaires du parti LAOS vient de quitter le parlement suite au discours du président du parti Giorgos Karatzaferis.
21:30 : Les forces de l’ordre sont toujours aussi violentes et continuent à frapper et gazer les manifestants sans arrêt. La lettre des syndicats était un coup de théâtre car les policiers n’ont pas changé de comportement ce soir ».
21:20 : Nous avons pu contacter une des personnes sur place.
« Malgré la présence massive, il n y a pas encore suffisamment de motivation auprès des manifestants pour se tourner contre le bâtiment ou le vote a lieu en ce moment même. Nous sommes très pessimistes par rapport à la décision du parlement. Les démissions « théâtrales » de certains ministres et l’opposition farouche du parti communiste ne changeront rien ».
21:00 : L’appel des syndicats pour une grève générale a été entendu. La participation est très importante et dans certains cas, elle atteint 100% de participation. Les participants de la grève générale sont descendu massivement et se trouvent actuellement devant le parlement grec.
20:30 : Il semblerait qu une équipe de « policiers » étranges a fait son apparition en grèce depuis quelque jours et ils ont été observé autour du parlement. Il sont discrets, habillés en civile et pour l instant, ils semblent attendre.
Nous avons perdu contact avec notre contact qui se trouve sur place, après une attaque musclée de la police grec. Nous vous tiendront au courant.
Dans tous les cas, un nombre important de manifestant est présent actuellement devant et autour du parlement grec.
14:00 : Dans un communiqué de presse commun, deux grands noms de l’histoire grecque, Mikis Theodhorakis (compositeur et résistant) et Manolis Gletsos (résistant à l’occupation allemande, c’est lui qui a retiré le drapeau allemand de l’acropole après la libération grecque), invitent le peuple grec de manifester contre le nouveau plan de sauvetage.
Extrait: « Nous vous invitons tous, des 4 coins du pays, de venir manifester dimanche, devant le parlement, contre la signature de la mise à mort de notre nation. Tous ensemble, nous inclus, allons à Syntagma (parlement) et arrêtons les traitres.
14:00 : Une majeure partie du parlement grec s’est prononcé contre le nouveau plan de sauvetage et des nouvelles démissions de parlementaires grecs a eu lieu ce matin.
Plus précision sur ce sujet, sur notre site à partir de ce soir.
13:30 : Les deux plus grands syndicats grecs de travail, GSEE et ADEDY, ont invité tous les travailleurs grecs de se retrouver devant le parlement à 17h. À minuit, le parlement devra prendre sa décision.
5000 policiers seront sur place et la station de métro « Syndagma » qui se trouve en face du parlement, restera fermé aujourd’hui. Dans les manifestations précédentes, cet station de métro se transformait souvent à un « hôpital de fortune » ou des médecins volontaires grecs, soignaient les blessés.